Niveau d'étude visé
BAC +5
Diplôme
Master (LMD)
Domaine(s) d'étude
Biosciences végétales, Environnement, Terre et Environnement, Biologie et Environnement
Accessible en
Formation continue, Formation initiale, VAE, Formation en apprentissage
Établissements
Mentions co-accréditées, Université Toulouse III - Paul Sabatier
Présentation
L'objectif est de former des professionnels de la recherche en écologie, de la gestion de la biodiversité, et de l’aménagement du territoire.
A l'issue de la formation ils sont capables :
- de concevoir et conduire un projet seul ou au sein d'une équipe
- d'organiser le socle de connaissances nécessaires pour définir des hypothèses de travail dans un cadre théorique ou pratique adapté
- de comprendre et de gérer le fonctionnement des systèmes naturels et anthropisés,
- d'aborder d’un point de vue évolutif ou fonctionnel les grandes questions et enjeux liés à la biosphère et aux interactions homme‐biosphère, tels que les changements globaux, l’érosion de la biodiversité et les perturbations anthropiques.
- d'envisager les processus de l’individu aux écosystèmes.
- de s’appuyer sur l’analyse de données, l'écologie comportementale, la télédétection ou la biologie de la conservation.
Savoir-faire et compétences
Compétences transversales
-
Conduire une analyse réflexive et distanciée prenant en compte les enjeux, les problématiques et la complexité d’une demande ou d’une situation afin de proposer des solutions adaptées et/ou innovantes
-
Conduire un projet (conception, pilotage, coordination d’équipe, mise en œuvre et gestion, évaluation, diffusion) pouvant mobiliser des compétences pluridisciplinaires dans un cadre collaboratif
-
Identifier, sélectionner et analyser avec esprit critique diverses ressources spécialisées pour documenter un sujet et synthétiser ces données en vue de leur exploitation
-
Actualiser ses connaissances par une veille dans son domaine, en relation avec l’état de la recherche et l’évolution de la règlementation
-
Evaluer et s’autoévaluer dans une démarche qualité
-
S’adapter à différents contextes socio-professionnels et interculturels, nationaux et internationaux
-
Rédiger des cahiers des charges, des rapports, des synthèses et des bilans,
-
Communiquer par oral et par écrit, de façon claire et non-ambiguë, en français et dans au moins une langue étrangère, et dans un registre adapté à un public de spécialistes ou de non-spécialistes
-
Utiliser les outils numériques de référence et les règles de sécurité informatique pour acquérir, traiter, produire et diffuser de l’information de manière adaptée ainsi que pour collaborer en interne et en externe.
Programme
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MASTER ECOSYSTEMES ET ANTHROPISATION
Master parcours Ecosystèmes et anthropisation (EcoAnt)
La première année est dédiée à l'enseignement des bases théoriques et pratiques indispensables à la compréhension de l'organisation et du fonctionnement des systèmes écologiques. L'apprentissage porte aussi sur des outils numériques couramment utilisés pour archiver, analyser et représenter les données écologiques (logiciel R et QGIS). Les étudiant.e.s disposent d'un vaste choix d'UEs optionnelles et ont la possibilité de réaliser un stage dans un laboratoire de recherche ou en entreprise.
La deuxième année met l'accent sur l'approfondissement des connaissances en écologie des communautés et des écosystèmes dans un contexte de changements globaux et d'anthropisation. Les enseignements couvrent également les applications dans les domaines de la bioévaluation et de l'ingénierie écologique. L'apprentissage par projets prédomine.
Master parcours Ecologie & évolution (EcoEvo)
L'objectif est d'offrir un cursus de haut niveau en écologie et évolution aux étudiants passionnés de science et de nature et fortement motivés par la formation par la recherche .
La formation vise la compréhension des processus écologiques et évolutifs qui sous-tendent la biodiversité sauvage à différentes échelles de temps, d'espace et niveaux hiérarchisés d'organisation (gènes, génomes, organismes, populations, communautés, écosystèmes). Les aspects fondamentaux et appliqués sont intégrés dans les problématiques abordées, tant pour la protection de la nature , des populations, espèces, et communautés sauvages, que pour les services rendus aux humains par les écosystèmes .
Comme pour la plupart des formations académiques de haut niveau où la poursuite d'études majoritaire est un doctorat , l'accent est mis sur l'apprentissage de la recherche par la recherche, et le second semestre est consacré à un stage long (5 mois) en laboratoire de recherche.
La pédagogie fait largement appel au travail en autonomie et/ou en groupe et s'appuie sur l' analyse des processus d'acquisition des connaissances scientifiques , favorisant la prise de recul vis-à-vis de ses propres conceptions et préjugés, de la connaissance scientifique et de son rôle dans la société. Le parcours comprend des cours et TD dispensés par des universitaires et chercheurs de renommée internationale, des conférences, des ateliers pratiques, des projets, l'apprentissage intensif du processus d' argumentation scientifique et de celui de sa communication écrite ou orale.
Activités visées par la formation :
- Conception, mise au point, et mise en oeuvre d'activités de recherche, de formation, de diffusion des connaissances et de valorisation de l'information scientifique et technique incombant aux établissements où un ingénieur, un chercheur ou un univerisitaire exercent ; développement des démarches, méthodologies, protocoles, expérimentations en s'appuyant sur la connaissance des théories et faits relatifs à l'écologie et à l'évolution, validés par l'analyse scientifique.
- Pilotage de tout ou partie d'un projet, d'une étude liée à l'accomplissement d'un projet de recherche.
- Encadrement et animation d'un service ou d'une équipe, en situant l'activité dans le projet scientifique de l'établissement.
- Organisation du recueil, de la conservation et de l'accès des échantillons ou des données
- Participation au traitement, à la valorisation et à la diffusion des résultats auprès des publics et réseaux professionnels concernés (rapports, publications, réunions, colloques, séminaires) en s'appuyant sur la connaissance des communautés scientifiques et techniques et leurs partenaires industriels ou professionnels.
- Participation aux démarches d'évaluation et d'expertises concernant les politiques de conservation, d'utilisation durable de la biodiversité, et les processus de décision aux niveaux national et international.
- Conception et animation d'actions de formation.
Master parcours Gestion de la biodiversité (GBI)
Objectif
Le master « Gestion de la Biodiversité » forme aux métiers de la préservation et de la restauration des espaces naturels , des faunes et flores sauvages . Il permet d'acquérir les compétences scientifiques requises pour étudier et inventorier la biodiversité, caractériser une population, évaluer un état de conservation, proposer une stratégie de conservation/restauration biologiquement, écologiquement et socialement acceptable .
Points forts de la formation
- Formation appliquée à la conservation et la gestion des espèces et espaces naturels, incluse dans un parcours scientifique en écologie appliquée
- Approfondissement des compétences en stratégies d'inventaires, de caractérisation /suivi des populations (animales et végétales) et de définition/hiérarchisation des enjeux, propositions d'actions concertées
- Diversité de modalités pédagogiques : séminaire d'étude de pratiques de gestion, très forte implication des acteurs de la biodiversité et de chercheurs, projet de promotion en réponse à une demande de professionnels, important travail de groupes et nombreux ateliers de terrain
Contenu de la formation
Le parcours GBI est articulé autour de 4 semestres à 30 ECTS chacun, les 3 premiers assurés par l'équipe pédagogique (enseignants, chercheurs et professionnels) et le 4e occupé majoritairement par un stage long. L'année de M2 développe les connaissances académiques en écologie appliquée, en analyse de données et dans l'utilisation des outils numériques. Elle aboutit à une spécialisation dans le domaine de la gestion conservatoire des espèces et espaces et à des compétences approfondies d'analyse et suivi de populations conduisant au diagnostic écologique.
Le M2 Gestion de la Biodiversité accorde une place équilibrée à la démarche scientifique développée à travers un recours à la bibliographie spécialisée, la mobilisation d'outils spécialisés (logiciels, instruments de mesures…) et l'acquisition de compétences naturalistes. La participation de chercheurs et enseignants chercheurs français et étrangers ainsi que de professionnels de la gestion de la Biodiversité assure cet équilibre. La participation aux séminaires organisés par les laboratoires et structures naturalistes est encouragée.
Site web propre du master :
http://www.master-ecologie.ups-tlse.fr/
Master parcours Man and biosphere (MAB)
Le parcours MAB du master " Biodiversite, Ecologie, Evolution " de l'Université Paul Sabatier de Toulouse a pour
vocation d'apporter des concepts et des outils aux gestionnaires et animateurs de territoires et d'aires protégés
travaillant dans l'esprit du programme MAB, "l'Homme et la Biosphère" de l'UNESCO. Cette formation insiste
sur la connaissance des interactions entre les activités humaines et les systèmes écologiques pour une gestion
durable des ressources naturelles.
Les enseignements du parcours MAB s'appuient sur la mise en situation concrète des étudiants dans une Réserve de Biosphère francaise. Un projet relatif à la gestion du territoire, prépare avec le gestionnaire du site, sert de cas d'étude pour que les étudiants expérimentent les principes et méthodes d'ingénierie de projet enseignés. Après une phase de prise de connaissance et de recueil de données lors d'un séjour sur le terrain, les étudiants élaborent un rapport selon un cahier des charges avant restitution orale au gestionnaire.
Master parcours Modélisation des systèmes écologiques (MSE)
L'objectif du parcours Modélisation des Systèmes Ecologiques (MSE) est de permettre aux étudiants de construire la maîtrise conceptuelle et pratique d' outils de modélisation au sens large (modélisation mathématique, statistique, informatique) pour répondre à une demande croissante des personnes à double compétence dans les métiers de l' écologie , sous toutes ses formes (écologie fonctionnelle, évolutive, fondamentale, appliquée, etc). Ce parcours forme ainsi des étudiants écologues qui se distinguent par leur maîtrise des méthodes quantitatives .
Sont encouragés à postuler au master MSE les étudiants qui sont intéressés par les questions liées à la biodiversité, l'écologie et l'évolution, qui sont attirés par les approches quantitatives (mathématiques, statistiques et informatiques) et qui ne rencontrent pas de difficulté majeure avec ce type d'approche.
Du fait de l'acquisition de compétences en modélisation, qui sont des compétences transférables à tout système complexe , les débouchés du master MSE sont très variés : en écologie fondamentale, en ingénierie environnementale, dans la gestion d'espaces naturels (par exemple pour l'évaluation de l'efficacité de plans de gestions), en épidémiologie ou biomédical, en agronomie, etc. Les diplômés MSE occupent typiquement des postes d'ingénieur en biostatistiques, modélisation, ou informatique, coordinateurs scientifiques ou chargés de mission. Les structures qui employent les diplômés MSE sont aussi bien publiques que privées, par exemple des bureaux d'étude en environnement, des parcs et réserves naturelles, des administrations publiques, des entreprises du domaine biomédical ou agronomique, etc.
Une proportion importante (40%) des diplômés MSE s'engagent dans la recherche, qu'elle soit publique ou privée, fondamentale ou appliquée, au travers d'un doctorat .
La première année du master MSE contient une formation générale en écologie ainsi qu'une formation aux outils communs à tous les écologues . Des UEs optionnelles viennent compléter cette première année. Il sera demandé aux étudiants MSE de suivre les UEs d' approfondissement les outils quantitatifs : 'Programmation et outils mathématiques pour l'écologie et l'évolution', 'Utilisation avancée du modèle linéaire', 'Analyse des données multivariées. La réalisation d'un stage de 2 mois est très fortement recommandée.
La second année du master MSE se concentre sur l' approfondissement des outils quantitatifs , auquel s'ajoutent des UEs de préparation à la vie active . Un stage de 5 à 6 mois, avec soutenance mi-juin ou fin août (au choix de l'étudiant) achève la formation.Il est possible de suivre la seconde année de master en alternance (aussi appelé 'apprentissage').
Les promotions sont d'environ 18 étudiants. Des rencontres sont régulièrement organisées entre les étudiants de M1, de M2 et les responsables de la formation pour s'assurer que tous les étudiants réalisent leurs études dans de bonnes conditions.
Master parcours Géomatique pour l'aménagement des territoires et l'écologie (GATE)
Points forts de la formation
- Formation en aménagement du territoire incluse dans un parcours scientifique en écologie / environnement.
- Approfondissement des compétences en outils numériques, en particulier dans le traitement des images satellitales, source d'information en fort développement avec la disponibilité de données nombreuses, peu coûteuses et la généralisation de l'usage des drones.
- Diversité de modalités pédagogiques : rencontre d'acteurs du territoire et de chercheurs, travaux sur ordinateur avec des logiciels professionnels, activités de terrain
Contexte
Depuis le Sommet de la Terre de Rio en 1992, la prise en compte d'un Développement Durable s'est généralisée dans tous les projets territoriaux. En conséquence, l'intégration du respect de l'environnement est devenue un élément clé de l'aménagement du territoire. Depuis 20 ans, de très nombreuses lois et réglementations illustrent cette préoccupation majeure dans nos sociétés occidentales au moins.
Les métiers de l'aménagement se sont alors ouverts aux thématiques de l'écologie, afin de compléter une approche plus traditionnellement tournée vers la géographie. Parallèlement, de nouveaux outils sont montés en puissance, tels que les Systèmes d'Informations Géographiques (SIG), les Bases de Données environnementales (BD). Ces outils connaissent aujourd'hui un grand développement avec la mise à disposition d'un volume de données qui explose via les images satellitales, les photographies aériennes, les observations de terrain enrichies par la science participative. Les gestionnaires de territoires sont tenus de maîtriser ces outils et de s'approprier ces documents dans une perspective d'appui aux politiques publiques et d'aide à la décision.
Objectifs du parcours
Le parcours « Géomatique pour Aménagement des Territoires et l'Ecologie » intègre la prise en compte du développement durable et des transitions dans les projets des territoires et s'appuie sur les outils numériques de gestion de l'espace :
(1) Il forme à l'aménagement les étudiants issus d'un parcours type en écologie ; ces étudiants ont acquis diverses compétences leur permettant d'appréhender le fonctionnement des écosystèmes, les impacts anthropiques, les problèmes environnementaux qui en découlent et les solutions envisageables dans les projets d'aménagement de territoire pluri-acteurs ;
(2) Il forme les étudiants aux outils numériques (SIG, SGBDR, traitement d'images satellitales), bien implantés chez tous les professionnels de l'aménagement (bureaux d'études, collectivités territoriales ou services de l'Etat).
Contenu de la formation
L'année de M2 s'appuie sur les connaissances académiques en écologie fonctionnelle, aménagement du territoire et utilisation des outils numériques, acquises en M1. A partir des UE proposées, elle aboutit à une spécialisation dans le domaine de l'aménagement du territoire aux échelles locales et régionales, et à des compétences approfondies dans l'usage des outils numériques pour la gestion de l'espace.
Master parcours Santé, écologie et évolution humaines (SEEH)
Ce parcours de Master est mutualisé entre les Masters Biologie, Ecologie, Evolution (BEE) et Biologie-Santé (BS). Il comprend deux années :
La première année (M1) correspond à une formation de 60 ECTS, constituée d'un tronc commun et d'UE à choix permettant une spécialisation. Une Initiation à la Recherche, sous la forme d'un stage éventuellement, est prévue.
Dans le cadre du master BS, un parcours dérogatoire permet aux étudiants des corps de Santé (médecins, pharmaciens, vétérinaires, sages-femmes, masso-kinésithérapeutes) de valider le niveau M1 en parallèle de leur cursus, en vue d'accéder au M2.
La deuxième année (M2) comprend d'abord une formation théorique (semestre 3, 30 ECTS). Elle est organisée en quatre UE présentant les principales approches et méthodes modernes en anthropobiologie.
La formation pratique (semestre 4), correspondant à 30 ECTS, consiste en un stage de 5 mois en environnement professionnel, validé par un rapport écrit et une soutenance orale en fin d'année.