La pathologie mammaire, qu’elle soit bénigne ou maligne, est une pathologie (très) fréquente, véritable problème de santé publique.
La prise en charge des femmes ayant une pathologie mammaire se doit d’être pluridisciplinaire faisant intervenir les médecins traitants et gynécologues bien sûr, mais aussi des radiologues, des anatomopathologistes ainsi que des oncologues dès lors qu’il s’agit d’une pathologie maligne. Les pharmaciens peuvent également être impliqués dans le parcours de soins.
Les outils du diagnostic et les moyens thérapeutiques ont considérablement évolués ces dernières années nécessitant une actualisation des connaissances auprès des différents professionnels de santé.
La surveillance des femmes ayant eu un cancer du sein doit être partagé entre les différents intervenants pour être efficiente. De plus, tant l’augmentation de la prévalence de cette pathologie, qu’une prise en charge de plus en plus large et la diminution du nombre des gynécologues (traditionnellement en 1ère ligne pour le suivi de ces patientes) nécessitent que différents professionnels de santé et notamment les médecins généralistes, puissent acquérir les compétences nécessaires au suivi post-cancer de ces patientes.
Le dernier plan cancer impose la prise de mesure pour améliorer la prise en charge de la phase de l’après cancer.

Il est donc important que chacun des acteurs du parcours de soins ait :

• Une connaissance actualisée des pathologies mammaires en termes de moyens diagnostiques (radiologiques et biologiques) et thérapeutiques « modernes »,
• Mais aussi une vision d’ensemble de la prise en charge de la pathologie à ses différentes étapes pour une meilleure connaissance du parcours de soins des femmes, dans le but in fine d’améliorer la qualité des soins.